Réseau de surveillance volontaire des lacs

Physicochimie

• La prise de 10 mesures de la profondeur du disque de Secchi a été effectuée. Toutefois, c’est la profondeur de l'eau à la station (2,3 m) qui limite la mesure du disque de Secchi et non la transparence réelle de l'eau. Par conséquent, cette variable ne peut être utilisée pour le classement trophique du lac.

• La concentration moyenne de phosphore total trace mesurée est de 9,2 µg/l, ce qui indique que l’eau est légèrement enrichie par cet élément nutritif. Cette variable situe l'état trophique du lac dans la zone de transition oligo-mésotrophe.

• La concentration moyenne de chlorophylle a est de 4,2 µg/l, ce qui révèle un milieu dont la biomasse d’algues microscopiques en suspension est élevée. Cette variable situe l'état trophique du lac dans la classe mésotrophe.

• La concentration moyenne de carbone organique dissous est de 5,4 mg/l, ce qui indique que l’eau est colorée. La couleur a donc une incidence sur la transparence de l’eau.

État trophique et recommandations

• Les variables physicochimiques mesurées dans une des zones d'eau profonde du Lac Breton donnent des signaux discordants, mais son état trophique se situe vraisemblablement dans la zone de transition oligo-mésotrophe. Le sommaire des résultats des années de suivi est illustré dans la fiche pluriannuelle.

• D'après les résultats obtenus, il est possible que le Lac Breton présente certains signes d'eutrophisation. Afin de ralentir ce processus, le MELCCFP recommande l'adoption de mesures pour limiter les apports de matières nutritives issues des activités humaines. Cela permettrait de préserver l'état du lac et ses usages.